Premier weekend off : Healesville Sanctuary et ses animaux !

Après 5 jours de travail à la ferme, voici arrivé le premier weekend off (du weekend il n’a que le nom puisque nous sommes en off les mardis et mercredis).

Bien évidemment, l’une des premières choses que nous avons voulu voir ce sont les animaux, ceux que l’on ne peut voir qu’ici. Direction donc Healesville à 30 min de route de notre ferme pour aller saluer les kangourous et les koalas.

Comme il faut toujours un peu de surprise et de rebondissement, nous arrivons alors que la réserve et son personnel sont en plein exercice d’évacuation incendie (à savoir : ils ne font cet exercice qu’une fois par an, ils avaient dû le garder pour notre venue !).

Après un peu d’attente, nous voici donc, appareil photo, GoPro et téléphone portable, à la main à la découverte du parc.

Voici donc la minute (ça risque de durer plus longtemps) « Le saviez-vous ? » :

– en Australie, il y a des dingos. Comme partout ailleurs me direz-vous. Eh bien non, ceux dont je parle sont des canidés entre le loup et le chien que l’on trouve en Asie du Sud-Est et dans le nord de l’Australie. Pour la petite histoire, ils n’aboient pas mais éternuent bruyamment à la place (à moins que mon anglais ne m’ait fait défaut une nouvelle fois).

– en Australie, on trouve également des platypus (des ornithorynques en français). C’est entre le castor, le canard et la loutre, ça pond des oeufs et allaite ses petits (oui oui j’en suis sûre, on m’a fait des gestes pour m’expliquer cette fois-ci). Et pour couronner le tout, les mâles sont venimeux (de toute façon, en Australie, les 3/4 des animaux pincent, mordent, tapent, piquent ou griffent, et sont venimeux. Joie !).

– en Australie, on trouve le célèbre koala. Sous ces airs de peluche, cet enfoiré ce marsupial herbivore a des muscles à faire pâlir Schwarzenegger (oui on dirait pas comme ça) et des griffes assez impressionnantes, et peut donc assez facilement lacérer le visage de quiconque tenterait de lui faire un bisou (apparemment ça a déjà été tenté). Mis à part ça, il est assez mignon quand il dort (et ce jusqu’à 20h par jour) !

– en Tasmanie, le roi c’est le Diable de Tasmanie. Contrairement au koala, il annonce la couleur avec un hurlement assez inquiétant et un grognement sans équivoque si un de ses congénères essaie de lui piquer son repas. Petit, nerveux et carnivore, le diable de Tasmanie a des mâchoires si puissantes qu’elles peuvent passer à travers les os (on n’a de suite plus envie de lui faire des gratouilles). Plus sérieusement, le diable de Tasmanie est menacé d’extinction puisqu’il est victime d’une maladie qui se propage très rapidement : une tumeur de la face, mortelle à chaque fois. Elle a décimé la moitié de la population des diables de Tasmanie en moins de 20 ans.

– l’animal incontournable en Australie bien évidemment c’est le chat ! Non le kangourou (c’est juste pour voir si je ne vous avais pas perdu quelque part entre le platypus et maintenant). Avec une population estimée à 40 millions, ils pourraient prendre le pouvoir en Australie s’ils le voulaient (mais pas aujourd’hui, aujourd’hui c’est sieste). Fait très particulier, la femelle garde un embryon en réserve pendant que son petit, qui est né, continue de se développer dans sa poche (des fois que le premier soit trop moche !).

L’Australie regorge de nombreux autres animaux hors du commun que l’on ne peut rencontrer qu’ici et que l’on espère recroiser.

Ce qui nous a tout de même vraiment interpellé, c’est le nombre d’espèces en voie d’extinction et le nombre de programmes (nécessaires !) visant à leur sauvegarde et leur réintroduction. Malheureusement pour la plupart, il s’agit de menaces émanant directement de l’Homme (braconnage, destruction de leur habitat naturel, etc.).

En tout cas, ce fut une journée très instructive et vraiment surprenante qui nous a permis de découvrir les autres habitants de l’Australie !

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