Attention v’la la végé ! #1

Attention v’la la végé ! #1

Dans cette nouvelle partie du blog, j’avais envie de sortir un peu du monde du voyage et de parler de ce qui rythme mon quotidien, des projets, idées ou sujets qui m’interpellent ou m’inspirent (oui bon je sais c’est très clinquant comme mot mais c’est tout ce que j’ai trouvé).

Pour ce premier article, retour sur un choix plutôt récent qui a eu un impact sur ma vie de tous les jours : devenir végétarienne. Les raisons, les petits changements au quotidien ou encore les grands débats que j’ai pu avoir avec mes proches, je vous explique tout.

 

Quoi ça ?

Pour ceux qui ne connaissent pas le joyeux monde des mangeurs d’herbe (c’est ironique hein ^^), voici quelques petites infos sur les régimes liés à l’alimentation végétale.

Les végétariens ne mangent pas de chair animal (viande, poisson et crustacés), tandis que les végétaliens ne consomment pas d’aliments issus de l’exploitation animale (oeufs, produits laitiers, etc.).

Les vegans vont quand à eux un peu plus loin que les végétaliens puisque c’est de leur mode de vie en général qu’ils excluent tout produit issu de l’exploitation animale (laine, cuir, cosmétiques testés sur les animaux, etc.).

Aujourd’hui on entend aussi parler des flexitariens qui vont manger principalement végétarien ou vegan mais qui vont consommer, de temps en temps, du poisson, de la viande des oeufs ou encore du lait.

Pour ma part, je me qualifie de végétarienne puisque même si j’essaie de diminuer ma consommation de produits laitiers, j’en consomme tout de même lorsque je vais au resto ou chez des amis par exemple.

C’est un peu plus clair ?

 

Pourquoi ça ?

Selon moi, il existe autant de raisons de devenir végétarien que de végétariens, alors je ne vais vous parler que de mon cas.

Ceux qui me connaissent savent que depuis toute petite, je ne suis pas fan de viande et plus particulièrement de viande rouge (big up à mes copains de collège qui ont eu une double ration de steack haché pendant des années ^^).

Cependant c’est en rencontrant mon amie Anne en Australie que j’ai commencé à réellement me poser des questions sur mon alimentation.

En l’écoutant m’expliquer son mode de vie vegan et les raisons qui l’ont amené à l’adopter je me suis forcément posé des questions sur le mien, sans pour autant savoir ce que je voulais faire, ni comment je voulais le transformer. Peu importe, la graine avait été semée…

 

 

Quelques années plus tard, après avoir perdu pas mal de poids en remettant en question ma façon de manger, le sujet du végétarisme est revenu sur la table (et un jeu de mot un !) et quatre raisons principales m’ont motivée.

 

La première est celle qui finalement était présente depuis le départ sous la forme du rejet de la viande rouge : je ne souhaite plus manger d’être vivant.

Alors non ce désir n’est pas arrivé du jour au lendemain, il est né de la prise de conscience de ce que j’avais réellement dans mon assiette : malgré notre volonté de transformer l’aspect de la viande pour nous faire oublier qu’on mange des animaux, j’ai peu à peu ré-appris à faire le lien entre l’animal vivant et la tranche de jambon ou les nuggets que je pouvais manger. Et du coup je n’en n’avais plus très envie…

 

La seconde raison qui m’a motivée est liée aux conditions de production de viande de nos jours. Vous n’avez pas pu passer à côté des images horribles (et qu’on peinent à croire réelles) filmées dans des abattoirs par des associations comme L214 ?

La recherche de productivité nous pousse à faire subir des atrocités aux animaux mais également à mettre notre santé en danger (je vous renvoie aux nombreux scandales alimentaires liées à de la viande avariée ou à des normes d’hygiène non respectées).

En arrêtant de consommer de la viande, c’était donc aussi une manière de ne plus prendre part à cela.

 

La troisième raison qui m’a poussé à transformer mon alimentation, c’est l’impact de l’élevage sur l’environnement (et là vous vous dites, “tiens voilà la bobo écolo”). Bon là encore, comme Rome qui ne s’est pas faite en un jour, je ne me suis pas levée un matin avec une toute nouvelle conscience écologique. Je me suis intéressée au sujet et j’ai fait des recherches.

Pour la faire (très) courte (et un peu en vrac j’avoue), l’élevage est responsable de 80% de la déforestation en Amazonie, d’une grande partie de l’émission de gaz à effet de serre ou encore de la consommation d’une quantité astronomique d’eau. Quand à la pêche, le bilan n’est pas mieux : elle est responsable de la disparition de nombreuses espèces (conséquence de la surpêche mais aussi de la capture “accidentelle” de poissons ou autres mammifères marins qui ne seront pas consommés) et de l’altération des fonds marins.

Peu à peu, j’en suis venue à la conclusion que si je pouvais, à mon échelle, agir sur la préservation de notre belle planète en devenant végétarienne c’était une raison de plus de me lancer.

 

La dernière raison (bravo à ceux qui sont toujours là !) qui m’a poussé à franchir le pas est celle de la santé et elle est étroitement liée à ma perte de poids. En effet, ces derniers mois, j’ai banni au maximum de mon alimentation les produits transformés : plats surgelés, gâteaux, chips, céréales, etc. En plus d’être caloriques, ces produits peuvent parfois même être toxiques du fait qu’ils contiennent un grand nombre d’additifs et de conservateurs qui sont aujourd’hui soupçonnés de perturber notre système endocrinien voire même de favoriser l’apparition de maladies comme le cancer. Bon et bien du côté de la viande et du poisson ce n’est pas mieux. Encore une fois, pour la faire courte, de nombreuses études (je vous renvoie notamment vers l’étude Campbell) ont mis en évidence la relation entre la consommation de produits d’origine animale et  le développement de maladies coronariennes, de diabète, d’obésité ou encore de cancers. Si vous voulez en savoir plus sur ce point, je vous recommande de regarder le documentaire Forks over knives (La santé dans l’assiette pour la version francophone) ou encore pour les plus courageux de vous lancer dans la lecture de L’enquête Campbell

 

Bon c’est pas mal pour un début non ?

Pour la suite, je vous donne rendez-vous ici.

 

 

 



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