Et il m’a fait le coup de la panne …

Si encore ça avait été Ludo, je m’en serais sortie facilement (^^) mais non, il a fallu que ce soit à l’initiative du van !

Seulement quelques jours après avoir quitté notre job d’apple picker et alors que nous commençons juste la route pour remonter la côte jusqu’à Sydney, voilà que le van décide de nous lâcher au beau milieu d’un parc national, sur un chemin sinueux, alors que la journée s’annonce très chaude !

Après avoir tenté de le redémarrer une demi douzaine de fois sans succès, nous nous rendons à l’évidence : nous ne nous en sortirons pas seuls, il faut appeler une dépanneuse.

Bon le seul souci c’est qu’il n’y a pas un pet de réseau…. (c’est ce qu’on appelle la loi de l’emmerdement maximum !)

Pour faire quelque chose (ouais, au bout d’une heure, on finit par s’ennuyer), on décide de pousser le van puisqu’il a choisi de s’arrêter à la sortie d’un virage (autant faire les choses bien).

Après 10 min d’efforts intenses (bon ok moi j’ai juste géré le volant, mais quand même) nous parvenons à le pousser d’une vingtaine de mètres.

C’est à ce moment là qu’une voiture passe sur le chemin ! Nous lui faisons de grands signes (j’étais même prête à me jeter sous les roues pour qu’elle s’arrête) et un couple de retraités australiens, Rob et Ingrid, nous vient en aide 🙂

Rob propose de m’emmener dans le village voisin, à une trentaine de kilomètres de là pour pouvoir appeler pendant qu’Ingrid reste avec Ludo pour lui tenir compagnie.

Revenue à la civilisation, j’appelle alors la RACV.

Petit point info : la RACV c’est un organisme d’assistance routière à laquelle nous avons souscrit il y a 3 mois sur les conseils avisés de nos hôtes et alors que nous tombions en panne pour la première fois. Pour 200 dollars (pour deux ans), nous avons droit à 8 dépannages et 3 remorquages par an.

S’ensuit alors une longue journée d’attente puisque le garage RACV le plus proche est à 70 kms et que ce garage gère un territoire assez étendu. Rob et moi, nous nous postons donc à une intersection stratégique afin de voir la remorqueuse passer. Pendant les 4h que nous avons passé à attendre, nous avons eu le temps de discuter et de bien rigoler (ne plaignez pas Ingrid et Ludo, ils ont fait pareil !).

Bon au final, l’intersection ne devait pas être si stratégique que ça puisque nous avons loupé la dépanneuse et que la fois où nous l’avons vu, elle ramenait le van, Ludo et Ingrid de l’endroit où nous étions tombés en panne.

Après avoir grandement remercié nos sauveurs (ben ouais on leur a quand même un peu pourri leur journée), le dépanneur nous embarque jusqu’à la ville la plus proche (70 kms toujours). Là, il nous apprend que notre problème doit être électrique et qu’on ne devrait pas s’en sortir pour trop cher (on attend quand même la facture de l’électricien avant de se réjouir). Mais il nous apprend surtout que la RACV va nous payer la nuit d’hôtel et qu’il reviendra nous chercher demain pour nous emmener au garage.

Je vous écris donc depuis le lit hyper moelleux de la chambre d’hôtel dans laquelle, Ludo, le van et moi nous séjournons (si si le van est devant la porte) !